I) La notion d’erreur médicale
Le travail de l’avocat sera de déceler, dans l’accomplissement des actes du praticien notamment, une faute dans l’acte de prévention, une faute dans le diagnostic, une faute dans les soins (préopératoires ou post-opératoires), une faute dans l’acte chirurgical, et dans le défaut d’information.
Il est important de savoir que toute erreur médicale n’est pas forcément une faute. En effet, il existe de nombreuses situations où la présence d’un aléa thérapeutique empêchera toute mise en cause de la responsabilité du praticien, ou de l’établissement de santé.
Votre avocat, expert en telle matière, pourra vous conseiller à ce titre, et décider avec vous quelles démarches doivent ou peuvent être mises en place.
II) Que faut-il faire en cas d’erreur médicale ?
Lorsqu’une personne pense avoir été victime d’une erreur médicale, elle doit faire appel aux services d’un avocat spécialisé en droit médical.
Cet avocat aura la charge d’établir, dans le cadre d’une consultation, l’étendu des préjudices, selon une nomenclature définie.
L’avocat conseillera également à son client de demander sans tarder la communication de son dossier médical.
Selon l’analyse faite par l’avocat, il conviendra ensuite de décider quelle diligence mettre en oeuvre.
III) Quelle est la procédure en cas d’erreur médicale ?
Le rôle de l’avocat spécialisé en droit médical prend tout son sens au stade de la mise en place d’une procédure.
En effet, l’avocat de victimes peut, dans un premier temps, entrer en contact avec le praticien ou l’établissement de santé et faire reconnaître par ces derniers la faute commise.
A défaut, il conviendra de mettre en place une procédure.
Votre avocat diligentera, dans pratiquement tous les cas et en tout premier lieu, une expertise judiciaire.
Ce n’est qu’à l’issu de celle-ci qu’une procédure au fond, menée par votre avocat et par devant les tribunaux civils, administratifs ou pénaux, ne sera possible.